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La guerre en Ukraine vous angoisse ? C’est normal !

La guerre en Ukraine vous angoisse ? C’est normal !

Les images des bombardements en Ukraine, de Kiev vidée de sa population pendant le couvre-feu ou encore celles de l'exode des réfugiés, qui défilent en boucle dans les médias et les réseaux sociaux, vous angoissent jusqu’à l’obsession ? Vous faites partie des 92% de Français qui ressentent de la tristesse et de la peur face à l’horreur de la situation (sondage Harris Interactive pour M6 et RTL) ?

Selon les psychologues, c’est normal. Comme le dit Sophie Fontanel avec beaucoup de justesse :  "Nous qui ne sommes pas sous les bombes, on a le (triste) privilège de n'avoir que des crises d'angoisse, quand là-bas c'est l'angoisse tout court, la guerre. Dans le reste de l'Europe, les dégâts sont d'une autre nature : tout en nous qui se grisaille, et la moindre joie semble déjà une désertion."

Voici quelques pistes pour mettre des mots sur les sentiments que l’on peut ressentir, et comment essayer d’y faire face. 

Pourquoi la guerre en Ukraine nous angoisse-t-elle ?

Les 4 facteurs qui expliquent notre anxiété

Notre empathie se heurte à notre sentiment d’impuissance

Certes, notre détresse, à nous spectateurs et spectatrices, peut sembler sans commune mesure face à celles des personnes qui jouent leur vie en Ukraine ; l’impuissance que nous pouvons ressentir est néanmoins fortement anxiogène. A des milliers de kilomètres de la zone de conflit, nous assistons à la tragédie ukrainienne avec le sentiment de n’avoir aucun contrôle sur la situation et de ne rien pouvoir faire. Et ce alors qu’une large majorité d’entre nous ressent de l’empathie à l’égard des Ukrainiens : 94% des Français s’en sentiraient solidaires (sondage Harris Interactive). C’est bien sûr d’autant plus le cas pour ceux qui ont des origines ukrainiennes, ou de la famille sur place.

La peur de l’incertitude et de l’inconnu VS la réactivation de traumatismes vécus

Vous avez peut-être vécu le déclenchement de l’attaque russe en Ukraine comme un véritable choc. Ce n'est pas la première fois que des tensions émergent dans cette zone ; on aurait pu s’attendre à ce qu'un conflit ouvert soit évité, et que les négociations entre Etats conduisent à un sentiment de résolution, comme ç'a déjà été le cas par le passé. Cette guerre, on sait quand elle a commencé, mais on ne sait pas quand ni comment elle va se terminer, et cette incertitude est également très anxiogène.

D’autant que pour un certain nombre de nous, la guerre était jusque-là largement théorique : pour les jeunes générations, c’est la première fois que nous assistons à une guerre sur le sol européen, ce qui peut intensifier notre anxiété. A l’inverse, la guerre en Ukraine peut aussi réactiver des traumatismes vécus, notamment ceux des réfugiés ou des survivants d’attentats terroristes.

Des réserves émotionnelles au plus bas après deux ans de pandémie

Ce conflit fait suite à un autre traumatisme mondial : la pandémie de Covid-19. Depuis deux ans, nous avons dû nous adapter pour faire face à un environnement régi par la menace du virus. En période de stress, notre organisme sollicite massivement ses ressources pour nous adapter à une situation imprévue, nouvelle ou que nous identifions comme potentiellement dangereuse (voir notre article dédié au stress), mais ce n’est pas tenable sur la durée : nous en sortons usés émotionnellement.

Pour beaucoup d’entre nous, les batteries émotionnelles sont à plat, ce qui ne fait qu’intensifier les émotions négatives que nous pouvons ressentir face à la guerre en Ukraine.

Des informations en continu qui réactivent sans cesse le sentiment de menace

Avec les chaînes d’informations en continu ou les réseaux sociaux, notre quotidien est envahi d’images et de récits d’horreur. Cette sollicitation permanente peut entretenir un sentiment d’urgence et d’omniprésence de la menace, et augmenter notre anxiété. 

les médias qui nous renseignent sur la guerre en ukraine sont sources d angoisse et d anxiete

Je suis très angoissé.e par la guerre en Ukraine. Que puis-je faire?

Face au sentiment d’impuissance, voici quelques clés pour reprendre le contrôle de la situation.

Reprendre le contrôle sur la façon de s’informer

On peut décider de limiter et de choisir son temps d’exposition aux médias et aux réseaux sociaux, ainsi que les sources d’information - presse, podcasts journalistiques (cf. ce résumé très clair de Charlotte Pudlowski de Louie Média), etc. - afin de suivre en priorité une presse fiable et rigoureuse. 

Se renseigner sur les initiatives d’aide aux réfugiés

Le site how to help Ukraine est une initiative collaborative qui recense les façons d'aider l'Ukraine, qu'il s'agisse d'aide humanitaire, de dons, ou encore d'accueil des réfugiés. Les ONG internationales, comme la Croix-Rouge, ont aussi lancé des programmes d'action spécifiques pour aider les populations sur place. Il est possible d'agir, quelle que soit l’échelle et la forme de votre implication.

Prendre soin de soi

Certes, cette guerre vient relativiser nos problèmes quotidiens. Mais culpabiliser n'a jamais aidé personne ; si l’anxiété est forte, on essaye de s’aérer l’esprit, de raccourcir notre to-do list et de prendre du temps pour soi. Si, depuis deux ans, vous avez identifié des mécanismes qui vous rassurent et vous font du bien, c'est le moment de les activer !

En parler

Vous vivez mal la guerre en Ukraine ? Vous n’êtes pas seul.e. Parlez-en autour de vous, à vos proches, et si la situation vous semble trop difficile à supporter, n'hésitez pas à vous adresser à des professionnels. 

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